Quelle est la structure d’une articulation et quel est le rôle du collagène ?

Les articulations – une affaire très complexe

anatomie normale de l'articulation synoviale
Illustration d’une articulation saine | © reineg – stock.adobe.com

Le fonctionnement des articulations dépend de l’intégrité de l’anatomie normale et du bon fonctionnement cellulaire de toutes les structures impliquées dans l’articulation. Les structures suivantes font partie d’une articulation :

  • Os,
  • cartilage articulaire,
  • liquide articulaire,
  • Membrane articulaire,
  • capsule articulaire et
  • Structures de bandes.

De chaque côté d’une articulation, l’os est recouvert de cartilage articulaire, fournissant ainsi les surfaces de contact presque sans friction de l’articulation. La membrane articulaire (revêtement interne) et la capsule articulaire (partie externe) entourent le cartilage et adhèrent à l’os de part et d’autre de l’articulation, fournissant ainsi une stabilité et un espace vide pour le liquide synovial. Une articulation est encore stabilisée par les structures ligamentaires et musculaires qui l’entourent.

La santé d’une articulation dépend de toutes ces structures. Toutes ces structures doivent être fonctionnelles.

Une articulation saine offre un système sans friction, bien supérieur à la technologie moderne. Lorsqu’une pathologie survient, elle est généralement due à un dysfonctionnement d’un ou plusieurs composants de l’articulation.

Seuls ceux qui connaissent la structure du cartilage peuvent l’aider :

Le cartilage articulaire est la structure centrale qui forme la surface de l’articulation et, en fin de compte, sa fonction. En combinaison avec le liquide synovial, le cartilage articulaire permet un mouvement presque sans friction de l’articulation.

Le cartilage est un tissu unique. Il ne possède ni vaisseaux sanguins ni tissus nerveux, ce qui dicte sa dépendance à la diffusion pour l’approvisionnement en nutriments et l’élimination des déchets.

cartilage, illustration vintage.
© Morphart – stock.adobe.com

Le collagène est le principal composant du cartilage articulaire et forme un squelette pour toutes les autres cellules du cartilage articulaire.

Le collagène est également le composant attribué à l’action antagoniste des contraintes de traction à la surface de l’assemblage.

Le collagène primaire du cartilage articulaire est de type II et est produit par les chondrocytes. Le collagène de type 2 représente 90% à 95% de la teneur totale en collagène de l’articulation.

C’est le mécanisme qui compte :

L’ostéoarthropathie est un terme général qui se définit comme toute maladie des articulations et des os. Il est dérivé des mots grecs Osteo (os ou os) et Arthron (articulation).

Un terme plus spécifique qui se réfère à une maladie du cartilage articulaire est l’arthrose, définie comme un trouble des articulations mobiles caractérisé par la dégénérescence et la perte du cartilage articulaire.

Les tissus de l’articulation ont une certaine capacité de réparation. Cependant, certains tissus, comme les os, sont très habiles à la réparation, tandis que d’autres, comme le cartilage articulaire, le sont moins. Ainsi, l’arthrose a été définie comme le point où les processus de réparation en cours de construction sont dépassés par les processus de dégradation.

La dégénérescence du cartilage articulaire se produit avec la perte d’agrécane et de collagène de type II,. La protéine de dégradation du cartilage (MMP) produite par l’organisme joue un rôle crucial dans l’arthrose. L’interleukine 10 et le TNF-ß sont ses antagonistes naturels, qui rétablissent l’équilibre dans l’articulation.

Détecter l’arthrose à un stade précoce :

Une articulation remplie (épanchement synovial) est une observation fréquente, en particulier dans les articulations présentant un étirement excessif. On pense que l’épanchement synovial est déclenché par des événements inflammatoires dans l’articulation et qu’il est en partie dû à une augmentation de la perméabilité vasculaire (ingress) et à une diminution du drainage lymphatique (egress). Cette augmentation de liquide entraîne une utilisation anormale de l’articulation, à la fois pour des raisons mécaniques et douloureuses.

Si le processus inflammatoire n’est pas contrôlé, il peut entraîner des modifications de la capsule articulaire, souvent observée comme une zone de mouvement limitée.

Au fur et à mesure de l’évolution de la maladie, des douleurs et d’autres restrictions de mouvement apparaissent.

Réparation du cartilage

Les cytokines modulatrices ou régulatrices telles que Il-4, Il-10 et Il-13 ont des effets qui équilibrent ou modulent les cytokines pro-inflammatoires, à savoir Il-1 et TNF-α. Il a été démontré qu’ils inhibent la synthèse d’Il-1 et favorisent la synthèse des inhibiteurs naturels, notamment les tIMP et Il-1Ra.

Une observation datant de 1743, selon laquelle “le cartilage une fois détruit ne guérit jamais”, est toujours vraie aujourd’hui.

La nomenclature moderne définit la guérison comme le rétablissement de l’intégrité structurelle et fonctionnelle, tandis que la régénération indique que le tissu sera identique à celui d’origine.

En revanche, les réparations ont une signification limitée et suggèrent que les cellules et les structures tissulaires remplacent le tissu endommagé, mais que le tissu ne retrouve pas nécessairement sa structure ou sa fonction d’origine.

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